Vampire
hunter D : Bloodlust |
Yoshiaki KAWASHIRI |
(13-14) |
Des villes, des châteaux et des paysages ténébreux
et gothiques, une animation et un crayonné à la finition
artisanale et dont les détails nous donnent le tournis. Un héros
mi-homme, mi-vampire et chasseur de vampires ; un Blade nippon. Ce chasseur,
et quelques autres, ont pour mission de rechercher une belle jeune fille
kidnappée par un vampire. L'originalité du propos ? Elle
est moins fondamentale que formelle. La main-visage, le loups-garou inédit,
ces nombreuses créatures qui trouveraient aisément leur
place dans une Cantina galactique, la moto à roue unique, la maison
invisible des vampires ; et tant de micro-idées qui nourissent
constamment notre intérêt et notre étonnement. Même
si ceux-ci constituent quelque peu des pansements masquant un fond classique
(la vieille histoire de Van Helsing), cette imagination en roue libre
-la 1ère demi heure pourrait alimenter 5 ou 6 films hollywoodiens-
permet à cette longue chasse aux vampires de développer
des choses : les personnages, leur propre histoire, diverses caractéristiques,
moults détails...etc. Et c'est un véritable opéra
visuel, extravagant mais vraiment plaisant. |
La critique des internautes |
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