La plus mauvaise trilogie super-héroïque prend fin. Enfin.
A la recherche de la clé magique : avec à la clef (lol) un méchant qui a pour but d'anéantir l'univers, comme nous l'annonce très didactiquement l'introduction. Car l'humour infantile, lourdingue, reprend vite le dessus ; pour notre plus grand déplaisir.
Grossier et grossièrement filmé, toujours sous l'emprise du ridicule, dans un scénario filiforme (les scènes de la zone 51 n'apportent strictement rien à personne avant l'heure de métrage) et aberrant, bâclé (la vitesse d'intervention des soldats !), inintéressant (aucun enjeu, comme d'habitude), dont les protagonistes se battent en duel pour savoir qui sera le plus plat, le plus convenu. Le bad guy badass est tristement invisibilisé (mais prisonnier, donc...) et l'émotion chiquée ne prendra pas. Du tout. Venom 3 est à la hauteur de la saga : loin du navet précédent, mais dans les cordes avec le très décevant premier tome.
Ne boudons pas cependant quelques séquences : la famille barge et ses gimmicks, le festival de symbiotes. Rien ne plus.