L'idée foudroyante de départ n'est-elle qu'une
simple astuce visuelle pour attirer le chaland où s'ancre-t-elle
dans la thématique du film ? That's is the real question
! Et comme il est dit au début du film : "It's a
love story". La réponse est donc là. C'est
visuellement éclatant et très prononcé
-peut-être un peu trop, non ?- mais le film est essentiellement
axé sur l'histoire d'amour, plutôt touchante, et
prend un peu trop pour argent comptant le théorème,
ne poussant pas la réflexion scientifique (ce n'est pas
du Arthur C. Clarke) et n'allant pas très loin dans la
réflexion sur l'exploitation humaine par les "gens
d'en haut" (ce n'est pas du Orwell non plus) et ses multiples
conséquences (notamment la ségrégation
par les plus riches, l'enfermement dans la pauvreté...etc)
; ce monde est une dictature où l'on tue pour un rien,
mais l'important est avant tout de trouver l'être aimé
? On sent que les acteurs se sont impliqués dans des
personnages assez attirants par ailleurs, l'histoire possédant
son petit penchant mélodramatique, mais l'interraction
entre tous les protagonistes fonctionne et la com rom mâtinée
de SF est une approche du genre rafraichissante. Dommage que
ce film va souvent trop vite en besogne : il lui manque ces
20 bonnes minutes qui lui aurait permis de ne pas manquer d'ambition,
justement, de développer toutes les strates du scénario
de façon plus égalitaire. Parce qu'avec cette
morale, il y a quand même de quoi faire de longue heures
de métrage : c'est par le mélange des soit-disants
opposés que l'on obtient la stabilité du monde...
méditation.
NOTE : 12 / 20