Une bande d'amis part à la recherche de la sœur disparue de l'une d'entre eux. Ils aboutissent dans une maison isolée, hors du temps, où ils vont vivre une expérience de jour sans fin ; version horrifique.
Until dawn s'amuse à reprendre les codes du cinéma d'horreur, les aligne dans des scénarios à chaque fois différents, ce qui le différencie d'emblée de Happy birthdead. Sur le fond comme sur la forme.
En cela il se rapprocherait plutôt d'un film à sketch, avec liant scénaristique, ayant l'avantage d'être très peu prévisible, avec de bonnes idées à la clé, bien qu'on ait beaucoup de mal à ressentir la souffrance des protagonistes ainsi que leur drame qui se répète sans cesse. De plus le film manque terriblement d'atmosphère, trop catalogue dans sa manière d'aborder sa trame. Si les personnages peuvent paraître assez maigres, ils n'ont cependant rien des jeunes adultes débiles usuels qui traversent ce type de cinéma.
Finalement -et sans connaître le jeu vidéo dont il est issu- il serait une adaptation tout à fait convenable dans sa globalité : il implique de trouver les indices nécessaires permettant de survivre et continuer le jeu jusqu'en sa conclusion. Sauf que le scénario à trop tendance à simpifier cette logique, qui serait uniquement et in fine de battre les méchants, sans grand recul sur le / les genre (s) qu'il sert.
Until dawn demeure séduisant, se regardant avec plaisir puisqu'on y trouve une bonne dose d'originalité, même si celle-ci reste en équilibre précaire, derrière un manque de profondeur. Peut-être ne va-t-il tout simplement pas assez loin.
NOTE : 13-14 / 20
