Un présentateur arrogant, odieux et frustré se
doit de couvrir le "Groundhog day" à Ploucville,
jour où la marmotte doit annoncer, ou non, le printemps.
Oui, je sais...
Un jour sans fin est sans nul doute l'un des
plus grands classiques de la comédie américaine,
explorant, re-explorant son scénario sans cesse, en y
ajoutant la conscience de son personnage principal et en multipliant
les possibilités existencielles : des plus futiles aux
plus louables. Le monsieur va revivre as vitam aeternam la même
journée du 2 février dans une espèce de
boucle temporelle et se poser la question : que faire avec ce
cauchemar ? TOUT !! Et vous : que feriez-vous ?
Derrière l'humour d'un Bill Murray absolument exquis,
il y a un rien de métaphysique, dissertant l'air de rien
sur le destin, les aléas de la vie, le hasard ainsi que
les méandres de la compréhension de l'amour dans
une séquence hautement mémorable et d'une grande
intelligence. De cette étrange malédiction on
comprendra sans doute un peu vite tous les tenants et les aboutissants,
même si le traitement est vraiment à la hauteur.
Une leçon de morale originale bien qu'un peu préfabriquée
: profitez de la vie pour faire le bien et rendre le monde meilleur
plutôt que d'égoïstement s'arrêter sur
soi même.
NOTE : 13-14 / 20