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The ugly

Scott REYNOLDS
(15-16)

Le plus intelligent dans cette histoire de serial killer c’est la capacité du film à nous promener dans la tête du tueur, nous habituer à lui et, parfois, même compatir. On vit sa vie en souvenir au moyen d’ingénieux flash-backs doux et désourdonnés, sa psychologie au moyen d’images troubles, par ces interventions du passé dans le présent et des fantasmes morbides du tueur dans le réel. Le film cherche à expliquer ses motivations (son enfance) et à comprendre la cohérence de son univers paranoïaque, de rejet social, de brimades et, finallement, de haine (il fait sortir le mal –le sang noir- de ses veines) absolue. Une œuvre dérangeante et proprement glaçante d’effroi –le mal l’emporte- grâce à un Hannibal Lecter puissance 100, mise à nu, indécent.