Le
testament du docteur Mabuse |
(17-18) |
Lang a donné ses lettres de noblesse au genre
« policier » et on sait à quel point sa réalisation
et ses clichés personnels furent plagiés ; mais aucun n’eu
l’ampleur psychologique de celui-ci. Un scénario provocateur,
politique, que l’on pourrait très aisément comparer
aux meilleurs « Chapeau melon… », qui permet aux explosions
fastidieuses de nous faire trésaillir, les apparitions fantomatique
de Mabuse de nous combler d’effroi (sans un mot il paraît
aussi redoutable, intelligent qu’Hannibal Lecter… en plus
charismatique) ; autant d’effets qui n’ont rien perdus de
leur valeur et ce jusqu’au final très serial et enchanteur.
1 h 40 de bonheur en noir et blanc, un film étouffant, fascinant,
terrifiant, d’une grande modernité et souvent très
drôle par l’undes plus grands. |