A la mode du giallo : dans un contexte de meurtres sordides,
un écrivain américain débarque à
Rome. Son livre aurait été retrouvé sur
les lieux du crime, il aurait même inspiré ces
meurtres.
Argento au sommet de sa carrière nous propose une réalisation
comme un balai souvent mortuaire, chaque meurtres devenant un
opéra visuel, macabre et sanguinolent ; avec cette utilisation
typiques des caméras suggestives quand elles ne s'envolent
pas dans de vertigineux exercices de style sous les airs d'une
musique électro-horrifico-pop. Auxquels s'adjoignent
des inserts pour le moins surprenants, censés pénétrer
les pensées du tueur.
Il y a une atmosphère très particulière
dans ce Ténèbres : une folie
sous-jacente, une ambiance puissamment gothique, une froideur
funêbre. Même si le scénario est un peu brouillon
derrière ses allures de whodunit étonnant mais
quelque peu forcé..
NOTE : 13-14 / 20