Strange
days |
(6-7) |
On a du mal à rentrer dans ce film : l’esthétisme
se veut réaliste mais ressort artificiel, pas assez franc. Mais
c’est la réalisation qui nous réfreine : tout se joue
au 1er plan, sur une scène unique, presque théatral…le
film ne serait-il pas assez profond ? Pourtant le sujet s’y prète
: la vente de la réalité virtuelle comme une drogue. Le
scénario et un eu flou, comme les images, il zigzag sans but réèl.
Couleur, lumière, musique, fringues, tout donne envie de gerber.
On détourne le regard, notre attention n’et pas captée
: le héros ne vend, finallement, que de la « drogue ».
Point. C’est maigre. Et les effets psychologique, la dépendance,
la perte de la notion de réalité ? De toutes façon
ça vire polar trop tard, beaucoup trop tard. C’est déçu
que l’on quitte l’an 1999, même avec un clin d’œil
à Rodney King, ça restera creux. Hélas. |