Spontaneous
combustion |
(5) |
Les prémisses donnent le ton : on voit déjà
le gros défaut du film et l’espoir qu’il laisse transparaitre.
L’explication par le nucléaire paraît un peu lourde,
déjà-vue ; par contre l’esprit 50’s qui imprègne
l’intro, la fougue de la réalisation et l’intensité
du scénario (le suspens du à l’inconnu, la dramaturgie
précise) laissait espérer mieux. Dourif n’est pas
le principal accusé (quoiqu’il en rajoute parfois) ; Hooper,
qui a cooécrit le scénario et réalisé, a un
sacré poids sur les épaules : son gros défaut de
toujours est qu’il n’a guère de personnalité
derrière la caméra et son scéanrio est trahit par
le titre. Il nous parle plus d’une forme de télékinésie
due à des radiations que de combustion spontanée…sujet
bien plus effrayant et qui cherche encore preneur. Un film proche de bien
des clichés, un peu plus sombre. Faiblard. |