Soudain
l'été dernier |
(10-11) |
NE PAS LIRE SANS AVOIR VU LE FILM. Deux décors,
1 h 50 de dialogues, pas une scène d’action… et voilà
le plus impressionnant film d’épouvante psychologique qui
soit ! Car les décors ont les oublie vite : nous sommes pendus
aux lèvres des acteurs qui font à eux seuls action, suspens,
tension… voir réalisatio ; la caméra les laisse évoluer,
discrètement mais sans jamais s’effacer complètement.
Et nous de découvrir petit à petit les liens odieux qu’il
existe entre la mère et le fils (inceste), le fils et sa mère
(elle sert d’appât…), le cousin et sa cousine (l’amour),
la véritable nature du fils (il est homo et se sert des deux femmes
pour appater…) ainsi que son pouvoir aussi abstrait que dérangeant,
un pouvoir d’attraction sur autrui qu’il ne maitrise pas vraiment
(il se fera tuer par une foule d’hommes en folie… qui le mangeront).
La folie ambiante des personnages, un Montgomery Clift prodigieux, des
décors étranges et envoutant… un film vénéneux.
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