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Simple mortel

Pierre JOLIVET
(13-14)

L’originalité du film réside dans le personnage dessiné maladroitement et d’autant plus humain et cette approche de la SF : l’homme bascule dans la folie quand son quotidien devient iréelle, illogique. Et puis le message finale, simple (nous ne sommes rien) nous va droit au cœur. Alors c’est dommage que le scénario patine un peu, se répète, reste sur l’acquis d’une bonne idée. Jolivet, s’il a un peu de mal à insuffler un rythme au film, sait focaliser notre attention sur la psychologie de son « héros ». Pleins de questions nous hante après avoir réagit que ce bon film de SF était… français. Encore !