Si
loin, si proche |
(10-11) |
Si dans un premier temps l’on addhère à
cette suite c’est toujours grâce à ses tranches de
vie perçut par nos anges philosophes et à ses mouvements
dynamiques et aériens de caméra qui soulignent les contours
sentimentaux de l’humanité. Et puis on tombe dans une sorte
de « Crocodile Dundee » intello où la découverte
du monde n’a guère de rapport avec le ton du film et ce point
de vue, beaucoup moins généraliste, s’avère
vite ennuyeux et banal, la théorie du temps si joliment exposée
s’efface comme une excuse. Bien sur les acteurs, la photo n’y
peuvent rien si le scénario un peu simplet ne suit pas. Wenders
sait aussi bien nous étonner que nous décevoir. A noter
: une mention spéciale à la divine musique qui nous transcende
génialement. |