Un étrange photographe de daguerréotype et de
mode, pas loin d'être un tortionnaire, sa fille modèle
et tortirée, et son jeune assistant. Le rythme est long,
le scénario n'avance pas grand chose -même lorsque
le coeur de l'intrigue est touché-, sans grande musicalité
il manque également d'une atmopshère digne de
ce nom, de ce type de film et de son immense réalisateur
; et puis les fantômes ne font qu'hanter littéralement
le film. Ca vire à l'histoire téléfilmesque
qui refuse considérablement tout suspense (d'où
ennui) et le film sombre -ou presque, puisque son auteur chevronné
l'en empêche autant que faire se peut- lors d'une scène
qui passe tour à tour d'une certaine limite du ridicule
(et si l'on bougeait le corps de la personne qui vient de tomber
dans l'escalier ?), au ridicule consommé (le corps éjecté
du véhicule...) et qui donne tellement d'indices pour
comprendre la fin qu'il est difficile de ne pas l'anticiper.
De même la méthode de vente de la maison est voué
à l'échec dès le début, pour un
peu que l'on connaisse la loi. Ca finit donc en eau de boudin
et c'est objectivement raté.
NOTE : 5 / 20