Santa
sangre |
(17-18) |
Epoustouflant ce mélange répulsion / attirance.
Un mélange de « Freaks » (le traitement de la monstruosité,
de la différence, de la difformité), de Lynch (pour l’horreur
troublante et chocante) et de Fellini (le dream) avec un petit quelque
chose d’ibérique (politique). Un poême sublime et lisible,
atroce, très violent, un peu dur. Le fil de l’histoire est
celui d’un amour boulversant, fou et particulièrement étrange,
un mélange d’hystérie fascinant et beau (le fils qui
prête ses membres à sa mère, manchotte). J’ai
tout simplement adoré ce cocktail surprenant, cet hommage discret
à l’art américain et, au final, à une forme
de psychose déchirante. Belle à en pleurer. Un film vraiment
inoubliable. |