Samson
et Dalila |
(8-9) |
Ces films de studios aux décors en carton-pâte
me rappellent... l'enfance ; ils sont évocateurs, à la fois
trop petits pour ce qu'ils signifient et pourtant permettant à
l'imagination de s'envoler au-delà du cadre. Samson est aimé
par une femme de son peuple, mais lui aime une autre femme, du peuple
ennemi, et il est aimé par la soeur de celle-ci. Roméo et
Juliette et Juliette ; et une autre. Un homme pour deux femmes, une histoire
d'amour mais surtout de trahison, de rédemption, d'un racisme hélas
universel : de beaux thèmes, bien traités, mais des dialogues
théatraux déclamés, un cheminement scénaristique
où tout est souligné, grossièrement orchestré.
Et un C. De Mille en fin de carrière qui oeuvre semble-t-il en
deux dimensions. Ca reste un péplum biblique bavard, très
beau mais trop romancé, trop didactique. Et l'acteur principal
(V. Mature) est un peu raide. |
La critique des internautes |
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