Caïn et Abel.
Dans une Amérique pauvre qui a enterré ses (super)
héros, un jeune adolescent tente de survivre avec sa
mère dans un quartier en déperdition ; avec des
rêves enfouis.
Même s'il est limpide dès son introduction trop
didactique dans sa présentation, donnant trop de signes
insistants, Samaritan use d'un super-héros
sans abus de FX tapageurs et joue la carte du social. Mais sans
toutefois parvenir à toujours transformer l'essai, refusant
d'approfondir son sujet et de se focaliser sur celui-ci, préférant
jouer avec les gros bras de sa super-star. Cependant l'appel
à la révolution populaire de Nemesis résonne
en nous, la réflexion sur le rôle social du super-héros
est amorcée et l'aspect non manichéen de la toute
fin est plutôt bien senti. Et le duo à l'écran
fonctionne, tout comme les scènes d'action XXL qui ravissent
nos yeux.
Entre raccourcis scénaristiques, classicisme dans sa
trame et ses personnages, une réalisation sans génie
mais qui tient bien la route, et sans même évoquer
un twist téléphoné dès le début
du métrage (ce qui a grandement plombé mon plaisir...),
Samaritan reste une grosse production dans
l'âme mais avec de bonnes vibes. Une excellente idée,
très mal exploitée.
NOTE : 12 / 20