Donc : Lebron James se pose en tant que superstar du basketball
et homme d'affaire extrêmement riche. Vraiment très,
très riche. Et c'est également un père
de famille avec des problèmes de papounet. De papounet
extrêmement riche. Ce n'est pourtant pas son biopic puisqu'on
y trouve, pêle-mêle, des toons et un gros studio
qui a (re) trouvé le moyen de placer ses produits / licences.
Bien qu'il se cache derrière moult artifices -animés
ou pas- Space jam 2 n'est qu'un produit usiné
qui ne saurait mentir. Entre raccourcis et facilités
scénaristiques (le pauvre final paresseux...), références
gratuites et toons assez mal inspirés dans l'ensemble,
il n'est vraiment pas facile de trouver son plaisir ; tout du
moins celui du premier film. La trame se veut par ailleurs ultra
basique -dejà fait, déjà vu et s'excusant
sans cesse-, le méchant s'avèrant particulièrement
plat et aux motivations vraiment miteuses, se posant, lui, en
pénible manipulateur d'ados en manque de reconnaissance.
D'ailleurs la morale est complètement définie
dès le début.
Les aventures toonesques se révèlent rapidement
aussi tourbillonnantes qu'inconsistantes : la faute à
un scénario prétexte auquel succède un
scénario fourre-tout qui rate jusqu'à la plupart
de ses parodies du catalogue Warner, les transformant en clin
d'oeil assez pauvres ; le film se casse même les dents
sur ses meilleurs gags (pas tous...). Enfin : la différence
de jeu (je parle d'actorat, pas de sport...) entre LeBron et
Don est vraiment abyssale...
A réserver aux petits non exigeants et aux parents nostalgiques
et / ou fan de LeBron. Of course.
NOTE : 6-7 / 20