Si Tarzan était une femme et qu'il avait des super-pouvoirs, il s'appellerait Sheena.
Les parents de la petite sont morts dans une grotte, au fin fond de l'Afrique, Sheena est élevée par une tribu locale et à développé l'habileté de communiquer avec les animaux.
La somptueuse beauté du continent africain et la sculpturale Tanya Roberts. Sheena représentait une "certaine" idée de l'Afrique avec ses peuplades qui causent anglais, ses coups d'état, ses richesses qui fuient à l'étranger, ses haines inter-ethnies, son fossé entre les plus riches et les peuples traditionnels, sa corruption, ses milices étrangères...etc. Finalement c'était plutôt malin de rajouter une intrigue secondaire (le coup d'état shakespearien) : sauf qu'elle est bien loin de briller et l'histoire de tenir la route, de tenir certaines promesses, notamment le volet fantastique et ces fameux liens avec tous les animaux, largement sous employés. Sans compter sur tant de scènes parasites (que penser de cette terre qui soigne ??).
Grosse série B, bisseuse, pas très inspirée, passablement naïve et sans émotion aucune (ni vis à vis de la love story, nin vis à vis de la situation de ce peuple), au scénario sans grande ambition, mais sans doute plaisant comme tel, Sheena se regarde discrètement.
NOTE : 6-7 / 20