Ghostbusters 5.
La famille Ghostbusters continue de chasser des fantômes à New-York, occasionnant d'ailleurs beaucoup de dommages collatéraux.
Entre un clin d'œil à Yvan (Vont-ils faire un hommage à Cannibal girls à chaque épisode ?) et à SOS fantômes 1er du nom (la bibliothèque !), les mini bibendum Marshmallow qui jouent les Minions, un objet maléfique qui va libérer une entité terrifiante et glaçante, le tout doublé d'un compacteur à fantômes débordant et prêt à exploser ; on ne peut pas s'ennuyer. On saupoudre même le tout d'une bonne dose de jargon portnawak avec lequel on joue bien volontier.
Mais n'attendez pas un grand film fantastique : c'est un Ghostbusters, les FX font leur boulot et offrent les séquences les plus fun (et les plus "grosses"), le scénario est complet, brasse large, et ça reste du plaisir de l'instant. Et K. Nanjiani n'est pas étranger à ce plaisir.
Pour le reste c'est pas fou : la réalisation passe-partout empâte le film, on attendait une véritable invasion ectoplasmique dans la Big Apple et on est forcément déçus, l'histoire globale survole son sujet et comble les espaces, espaces remplis par des trames parallèles (la famille, la gentille fantôme, le maire) qui restent assez mal maitrisées, mal exploitées et se tassent au fur et à mesure que l'on avance vers une fin guère convaincante.
NOTE : 12 / 20
