La
septième prophétie |
Carl SCHULTZ |
(13-14) |
Le thème de l’étranger, venu de
nulle part, qui apporte une part de fantastique au quotidien de gens banals
n’est pas nouveau (« Pale rider »), mais ici l’étranger
est plus mythique, imprégné de religion, il apporte l’apocalypse
biblique. Le film repose totalement sur son scénario (mais les
acteurs ne sont pas mauvais), languissant, un peu linéaire (le
sujet s’y prête assez) mais passionnant. Le réalisateur
n’y met pas assez du sien pour mystifier ce personnage (sauf pour
la scène du rêve) pour se démarquer d’un «
Damien ». La final annonce une double tragédie (mort de l’enfant
/ fin du monde) pour un film réussi, sincère et qui nous
touche souvent. Beau et triste. |