Les
7 cités d'Atlantis |
(8-9) |
Une qualité évidente : le doux parfum
O combien excitant de ce mystère, de cet inconnu propre au ciné
d’aventure fantastique ; depuis le célèbre Triangle
des Bermudes jusqu'à la mythique Atlantide. Si le scénario
est très linéaire, piochant à la fois chez Verne
et du côté de King Kong, il n'en est pas moins qu'il digère
de façon très sympathique ses diverses influences ; même
s'il se noie aors dans des explications ubuesques, des considérations
guère convaicantes et des dialogues inutilement prétentieux.
S'ajoutent à cela des personnages dessinés au crayon gras,
une musique de péplum, des monstres à la Godzilla (certains
réussis et bien animés, d’autres…) dont une
pieuvre, pour en finir avec "20 000 lieues sous les mers". Très
70’s, très manichéen, pas toujours surprenant, kitsch
dans ses décors (des matte vieillissantes et des miniatures séduisantes),
bien dans la lignée de la trilogie des "Continent", du
même et inusable auteur à la réalisation trop conventionnelle,
enveloppée de quelques milliers de livres strerling. Finalement
ces 7 cités d'Atlantis ne sont pas trop désagréables
à regarder si l’on tient compte de l’effet de mode
auquel il se rattache et des réserves qui sont les nôtres.
Les années le desservent... |