Le premier giallio, polar à suspens qui tourne à l’épouvante grâce au sadisme, à la complaisance, à la violence et au nombre de morts. Une réalisation très soignée, sans chichi, une certaine élégance dans la mise en scène du suspens aidé par les décors (peu chers, répétitifs mais efficace), les éclairages tout en nuance (parfois limite Beurk !). Bava ressort ses classqiues, ses influences anglo-saxonnes, les gigèrent et nous les offrent accompagné de sa personnalité baroque et kitsch. Du classqiue qui tient en éveil jusqu’à la fin, belle et intelligente. Plein de moments inoubliables joiliment mis en musique. Du plaisir à l’italienne.