Le
roi et l'oiseau |
(17-18) |
Magique. Outre de beaux décors, un univers particulier
et allusif, une musique du plus bel effet, ce cartoon a la délicatesse
de taper sur la bétise humaine, personnifiée ici par un
despote –représentant du pouvoir- abruti, laid et misérable,
ainsi que de glorifier l’amour. Humour piquant, trouvailles visuelles
en pagaille (le château est le plus fascinant qui soit), une fable
jamais innocente (ridiculise la chasse, parle de la lutte des classes,
de l’aliénation du travail, du despotisme, de la douceur
de la musique…) sur l’obsédant pouvoir. Un puissant
hymne à la liberté. Magnifique. |