Dans un pays imaginaire un esclave et une
petite orpheline s'enfuit d'une mine d'où ils étaient
retenu prisonnier. Et puis il y a ces loups noirs et la maladie
qu'ils transmettent aux hommes, avec ses caractéristiques
pour le moins surprenantes.
Le roi cerf est construit sur le modèle
d'un monde tangible, entre manigances politique pour accéder
au pouvoir et guerre sale, entre drôle de magie et drôles
de traditions imaginaires, entre haine raciale et réflexion
sur le Bien et le Mal -sans manichéisme. Entre mysticisme
et logique implacable.
Visuellement ça reste toutefois très basique,
avec certains choix peu agréable (la horde de loups en
mouvements).
Le roi cerf est un conte et un pur récit
d'aventures dans la tradition de cette fantasy emmenée
par des auteurs tels que Tolkien ; mais à la sauce SNK
(Attack on titan), la maladie remplaçant
les titans.
NOTE : 13-14 / 20