Un robot atterrit dans un endroit inconnu et hostile, se liant d'amitié avec un petit être :
Le géant de fer ?
C'est un tout autre film, en rien "politique" :
Le robot sauvage choisit cependant une animation réaliste, je dirais même impressionniste, loin des standards graphiques de l'animation actuelle pour enfants. Pas -ou vraiment très peu- d'humains, des animaux ne parlant pas réellement (l'astuce est... astucieuse) et un humour pas seulement bon enfant, quelque part dans les sphères d'un cartoon Hannah Barbera revisité.
Le robot sauvage ne fait absolument rien comme les autres animes, et exactement ce que l'on attend pas de lui, n'oubliant pas de s'adresser à tous les publics : il suffit de tendre l'oreille et savourer le vocabulaire employé. Mais c'est surtout sa façon d'aborder la mort, sans filtre, thème de fond mais récurrent qui demeure à chaque fois étonnant et réjouissant. Réaliste et sans fard.
La haute technologie Vs la nature première : deux types de "programmation" qui emmènent deux points de vue et une réflexion passionnante sur l'éducation et ses conséquences, les sentiments, sur le libre-arbitre et plein d'autres choses encore. Même si tout cela ne va pas toujours très loin, sans doute à cause de la trop vaste diversité des sujets abordés, un peu génériques mais pour autant très adaptés à un jeune public. La force du film est également d'être capable de faire naître en nous diverses émotions.
Qui est le plus sauvage ?