La
résidence |
Narciso Ibanez SERRADOR |
(12) |
Un pensionnat de jeunes filles testé par une
petite nouvelle : l'univers y est à la fois saphique et gothique,
un brin sadique et ambigu, sur un air de dénonciation de l'authorité
d'un "état suprême et tyrannique, violent et policier
(mais non, le réalisateur parle de Franco, pas de Sarko...). Une
résidence où règne une atmosphère étrange
pour un film d'assez bonne facture bien que parfois bancal (le montage,
des personnages oubliés, des impasses scénaristiques...).
Si vous aimez les univers carcéraux au cinéma, vous serez
servi : privation sexuelle, voyeurisme, douches collectives, violences,
amours cachés, personnages étranges, protectrice tyrannique...
L'oeuvre essaie de trouver un bon équilibre avec le giallo, stylisé
mais paresseux faute d'avoir été étayé et
approfondit. La fin, surprenante, me donnera raison. |