Deux frères et leurs épouses respectives louent
une superbe maison pour le week-end.
Le film surprend d'emblée pour deux raisons : il ne ressemble
absolument pas à un film d'horreur. Et il tente de disserter
sur le racisme et la discrimination.
Après 35 minutes il fait toujours illusion, au moins
sur ce plan : car pour le reste... Ça ronfle, ça
se téléphone, ça devient gênant à
force de tergiverser sur de minuscules histoires de couple et
de ne strictement rien avancer ; si ce n'est que tout ce beau
monde est observé. Sur un film de 1h25 c'est vraiment
pas une sinécure. Et le problème c'est qu'aucune
intrigue ne vient nous réveiller (ah, si : ils ont paumé
le clébard), ou seulement sur le tard, et que le thème
de la culpabilité est pesamment amené, tout comme
celui du doute.
La réalisation pantoufflarde n'aidant pas, pas plus que
des dialogues lourdauds et des situations ubuesques (le jeté
de corps...). The rental est tout simplement
insipide, sa trame filliforme et son intrigue passablement galvaudée
et jamais mise en lumière : Hitchcock doit se retourner
dans sa tombe ; Ou, comme nous, en rire. Il reste le dernier
quart d'heure pour nous sortir de notre torpeur et essaier d'embrasser
ce genre que le film est censé servir avec originalité
; et on espère jusqu'à la toute fin, mais -si
ce n'est qu'elle est sans concession- il se trouve qu'un mythe
est encore à créer.
NOTE : 4 / 20