Un film de Noël XXL.
En 2024 Santa Claus est escorté par l'armée américaine et possède son propre bodyguard, son propre service de sécurité : cela n'empêchera nullement le vieux monsieur d'être kidnappé 24 heures avant Noël. Le drame...
Red one est aussi simple que son pitch : le hacker qui est malencontreusement et bien malgré lui responsable de ce méfait va devoir coopérer avec le Pôle Nord pour retrouver Saint Nicolas, découvrir tout un monde de légendes insoupçonnées et sauver la fête de fin d'année. Sauf que le scénario va y mettre les formes. Rien que les formes.
Red one est surtout un buddy movie au gigantisme d'un film qui dépense sans compter, de la SF / fantasy complètement perchées et fantasmatiques, magiques et pleines d'idées pas toujours bien senties, brassant un max (MIB, RIPD mixés à L'étrange Noël de Mr jack ou encore Le Père Noël contre les Martiens) afin de noyer le poisson d'un film linéaire qui se tortille beaucoup pour masquer une forme d'indigence de fond. Et donc, à force de pousser le bouchon toujours plus loin, à force de déployer l'artillerie lourde des FX, à force de délires poussés au bout du bout, on finit par marcher, pas courir, mais marcher, tout en sachant que ça demeure un gros spectacle simpliste au possible ; et c'est rien de le dire. A voir, au risque de l'oublier.
Recruter Captain America en tant que hacker sans "morale" est une bonne idée, face à un Dwayne Johnson qui fait du The rock.