Après le passé : en route pour le futur ! Et
il faut bien avouer que ce n'est pas la meilleure partie du
voyage...
Malgré le lien (familial) qui unit les deux épisodes,
la première partie de ce dernier tombe bien bas : la
faute à son méchant grotesque, cartoonesque et
gesticulant à en faire des caisses, à une histoire
filant à un rythme effréné, véritable
tourbillon scénaristique, tenu de bout en bout, qui finit
par donner le bourdon ; de même la simplicité méthodique
tue le scénario même si, il est vrai, nombre de
clins d'oeil au précédent épisode relèvent
le niveau, celui-ci étant souvent soutenu par une imagination
fertile. Il n'y a ainsi que peu de place pour les sens et l’intelligence
dans cette première moitié foncièrement
ratée, les acteurs semblent avoir noyé leur jeu
sous d'affreux make up et ont ainsi une vilaine tendance à
cabotiner plus que de raison. Le scénario patine à
ne s'appuyer que sur ses effets descriptifs et son intrigue
première ne parvient jamais à nous convaincre.
La lumière viendra pourtant d'un nouveau changement temporel
: l'intérêt renaît lorsque l’intrigue
se met en place et que la timeline reprend son cour… La
dernière partie renoue alors avec l’esprit de la
saga, usant à souhait et avec suspens de ses enchevètrements
d’évènements typiques et plutôt bien
alignés ; et on retrouve avec plaisir l'Amérique
des années 50 et 3 lignes temporelles concentrées
en une seule époque, pour un suspens triblé.
Au final le film a moins bien vieilli que le précédent,
restant très drôle même s'il force trop le
trait et qu'il finit bien mieux qu'il n'a débuté.
NOTE : 10-11 / 20