Un meilleur ami hyper connecté : le
B-bot
Un jeune garçon vit, solitaire, dans une famille technologiquement
déconnectée, et se sent complètement ringardisé
par le monde extérieur ; ringard, depuis ses vêtements
jusqu'à sa façon de se nourrir, en passant par
son... système électrique.
Ron débloque dénonce notre course
effrénée à la haute technologie, cette
élan échevelé vers une mode débilitante,
vers une connectabilite frénétique et déshumanisante,
à toujours vouloir nous rassembler via des écrans.
Il dénonce tout autant l'absurdité de ces existences
que l'on vit par procuration -amis par procuration, personnalité
par procuration,...etc- ; que les dangers qui en découlent.
Sans cracher sur la technologie, Ron pointe
du doigt son utilisation excessive et la raison de vivre commerciale,
et surtout mercantile, des sociétés qui l'exploite.
Qui plus est le film est rempli de drôlerie et se trouve
être une ode à l'imperfection, à la différence
qui s'assume dans un monde de plus en plus uniformisé
et lisse, faussement parfait. Un bon coup de pied aux fesses
des modes qui nous mènent par le bout du nez et nous
empêchent tout simplement d'être... nous.
Dommage que l'on retombe parfois sur nos pattes : le bullying,
la famille forcément et inutilement mono-parentale, en
sont un parfait exemple. Et visuellement ce n'est pas un chef-d'œuvre,
bien qu'il possède un style propre.
NOTE : 13-14 / 20