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La quatrième dimension

Robert MARKOWITZ
(8-9)

Opération casse-gueule. Dès le premier segment ça cloche, ça sonne faux, c’est en couleur, Matheson est vieux… où est l’ambiance caractéristique, prenante, flippante ? Irrespectueux et raté… reste le scénario, sa base, où l’on croit ressentir l’ombre de Serling, en filligramme, tantôt ici, tantôt là. Mais un scénario de 1960 et des poussières ça vieillit ; heureusement la première demi-heure passée, l’histoire devient plus prenante…. Jusqu’à une chute molle qui efface tout !
2ème segment, la forme ne vaut guère mieux, si ce n’est la photo et une réalisation plus incisive, un certain goût du mystère, une ambiance à la Frankenstein. Bref, indépendamment de la série, le second film est beau et excitant. Qu’en aurait fait Serling et les réalisateurs qui oeuvraient pour lui ?