Prisonniers
du temps |
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C'est pas Indie. De l'archéologie pour nous faire
rêver, du fantastique pour nous tourner la tête : l'appât
du film fait saliver. Mais voilà : le thème non-scientifique
du voyage temporel devient de moins en moins excitant, au fur et à
mesure que l'histoire avance, de pseudos-méchants viennent pimenter
le récit et au bout d'une demi-heure il n'y a plus d'autre intéret
que celui de "Il faut sauver l'archéologue Johnston",
sans saveur (rien d'original dans ce Moyen-Age de série B au suspens
qui sonne faux), sans grande intelligence (un minimum syndical concernant
le jonglage avec les paradoxes temporels) et on s'aperçoit trop
tôt que l'introduction avait grossièrement mise en place
le dénouements de quelques intrigues (le passage secret, la statue
saccagée, le tir à l'arc, le tombeau des amoureux...). Nous
n'évoquerons ici ni l'Histoire ni tout autre domaine un peu pointu.
Question : combien a-t-il fallu de morts pour sauver la vie d'un seul
homme ??? |