Prémonitions |
(13-14) |
S’entourer de Kondhji et de Goldenthal
s’était assurer au film un univers visuel et musical exceptionnel.
DE plus le mélange de genre (serial-killer – cauchemar /
prémonition – fantôme), la folie latente de l’héroïne,
la thématique de la perversité des contes de fées
(déjà exploré par l’auteur dans « La
compagnie des loups »), celui de la pomme comme objet du mal (dans
la Bible et dans les contes), de la couleur rouge (le sang, la haine)
et la réalisation impeccable de Jordan finissent d’en faire
un cauchemar éveillé, jusqu’en sa fin surprenante
et peu hollywoodienne. A ses dépens : un killer à la personnalité
peu frappante et d’inévitables références à
beaucoup trop de films. |