(Spoiler) Sauver le passé ? Ils auraient dû penser
à sauver leur scène du bar... Qui dure quand même
45 minutes !!! Interminable, doublement translucide (à
la fois sur le secret du héros et son rôle), insensée
et hésitante (je vais à SpaceCorp, j'y vais plus,
je vais à...etc). On est à la limite du hors sujet
durant 45 mn, en tous cas dans un processus d'étirement
scénaristique qui ne laisse aucun doute quand au matériau
d'origine : une simple nouvelle. C'est sans doute l'une des
histoire les plus plombée jamais entendu : on en vient
même à se dire qu'il est étrange de donner
un pitch de SF à un film sur... les LGBT !! Et le rôle
de l'homme tenu par une femme ne tient pas une seconde : sa
démarche en entrant dans le bar ne laisse jamais de doute.
Une intrigue évasive, qui se disperse maladroitement,
un thème déjà usité (Minority
report, Looper) et une histoire très,
très, très mal pesée (mais comment diable
se débrouillent-ils pour de pas arrêter ce poseur
de bombe avec cette arme ultime ????). Heureusement le film
se réveille au bout d'une heure et joue des paradoxes
temporels -le penchant positiviste aux Terminator-
et autres conséquences psychiques des sauts dans le temps
; un sursaut bienvenu. Le twist final n'est attendu que depuis
le début, vu le manque de suspects potentiel. Et le pot
aux roses tellement logique...
NOTE : 5 / 20