Une orpheline devient infirmière dans une Angleterre
meurtrie par des coupures électrique dans les années
70. The power c'est l'histoire de sa première
nuit de garde dans un hôpital.
Des portes grincent, des odeurs malaisantes se font sentir,
des tâches apparaissent et divers événements
vont agrémenter sa nuit. Hantée ? Le scénario
tente de construire une atmosphère, mixant notre peur
du noir et notre crainte des hôpitaux tout en laissant
entrevoir la thématique véritable du film ; en
vain, entre dialogues insensés et personnages qui n'émergent
jamais, ce sont les poncifs qui émergent.
Par contre la réalisation soulignant tous les jeux de
regard est très intéressante et vraiment agréable
à regarder. Mais jonglant entre les classiques de la
possession fantomatique, le film cherche sa voix sans la trouver
véritablement. L'originalité serait le statut
de l'héroïne, luttant contre ses démons intérieurs...
et la façon dont elle est possédée, manipulée
dirais-je, par ce fantôme vengeur. Mais ça manque
de violence plein champ, de trouvailles et de "crasse"
afin de nous secouer ; dommage que le film ne tienne pas son
sujet principal, celui-ci restant en marge et par trop évident.
NOTE : 10-11 / 20