Le premier film de Miyazaki que j'eux l'honneur de découvrir
: on y retrouve son univers, déjà, à l'image
de cet hôtel Adriano préfigurant les châteaux
Miyazakiens, de ce sujet qui aborde un thème magnifié
dans Le vent se
lève (au gré de superbes séquences
aériennes), de ce décor d'une Europe sublimée
(ici, l'Italie) et de séquences propres à un imaginaire
si particulier, tel que la cachette de Porco - véritable
rêve éveillé- ou cette exceptionnelle voie
lactée des aviateurs morts au combat.
La classification fantastique d’un cartoon étant
délicate, il n’y a ici qu’un élément
appartenant au genre, la malédiction qui fait de porco
rosso un héros cochon... Le reste est un beau film sur
l’aviation, sur fond historique, une belle histoire, digne
et intelligente, dont on s’éprend vite ; une histoire
d'amour malheureuse et tortueuse. Certaines planches sont superbes,
les détails toujours soignés et quelques plans
mémorables. Porco Rosso s'avère
être une œuvre adulte, simple mais très puissante,
à la composition musicale soignée et inoubliable
; dont on n'oubliera pas l'exhaustivité des jeux de mots
porcins !
Délicat.
NOTE : 13-14 / 20