La
planète sauvage |
(17-18) |
On ne peut qu’aller au-delà de l’animation
sommaire (mouvements statiques, arrières-plans itou), se laisser
prendre par les dessins crayonnés et, surtout, par ce scénario,
métaphore de la petitesse de l’homme et hymne à la
tolérance (il est presque choquant de voir l’homme se faire
traiter ainsi par une autre « race »…). D’une
constante inventivité visuelle –on dirait du Dali- le spectateur
est bien vite happé et son intelligence flattée. De la poésie
animée, touffue, intelligente, dépaysante, griffue ; un
véritable plaisir relevé par une musique envoutante quoiqu’un
peu froide. Un dessin animé rudimentaire qui nous offre une belle
palette de sentiments. Passionnant en tous points. Créatif. |