Orgasme cinématographique total : un vidéo clip
d’une heure trente cinq. Tout d’abord techniquement
et artistiquement proche d’une certaine idée de
la perfection ; filmé avec tout le génie de son
auteur, agrémenté de la musique psyché
des Pink Floyd, photographié somptueusement et très
bien joué. Puis le sujet, et le scénario, développe,
en vrac, au travers d’iùage et de sons : les rêves,
le réminiscence (très important), la critique
de l’armée (associations d’idées et
d’images) qui prend ceux qu’ont aime, de l’école
qui conformise les futurs citoyens, de la mère castratrice
qui pompe nos libertés en nous prévenant contre
des dangers factices et, enfin, la politique, vu comme un ramassis
de nazillons inspirés. Mais également la honte,
le sexe, l’horreur, le mal, la richesse, l’anonymat
entrainé par le modernisme et les cités, les effets
pervers de la télé, l’amour impossible,
la personnalisation des choses, le besoin de solitude, les descentes
aux enfers, les échappatoires spirituels…. Le mur
en question étant la symbolisation de la barrière
qui entrave nos libertés les plus fondamentales. L’un
des plus beaux et plus surprenant film de l’histoire.
NOTE : 17-18 / 20