Ouverture : une petite musique douce et lyrique, une jolie ferme familiale, un titrage très années50 et... Mia Goth. Les apparences ne seront pas trompeuses bien longtemps...
Prequel à X. Pearl rêve d'être une actrice dans une famille de migrants allemands, ultra religieux, dans le contexte historique de la fin de la 1ère guerre mondiale et de la grippe espagnole.
A vrai dire je m'attendais / espérais un film glauque, malsain, plus convaincant en tous les cas : je veux dire, autre que voir une jeune femme faire l'amour à un épouvantail. Pearl s'avère naïve, frustrée de sa vie monotone et aux pulsions meurtrières rarement assouvies.
Pearl est surtout un film long, dénué de force et loin des ténors du genre (par exemple Massacre à la tronçonneuse ou Le crocodile de la mort), et Ty West n'est pas le réalisateur de l'année : rien à faire, son travail me laisse indifférent. Par contre rien à redire de la performance corps et âme de M. Goth.
NOTE : 6-7 / 20
