Peggy Sue se rend à une réunion d'anciens élèves alors qu'elle divorce de son amour de jeunesse. Suite à une forte émotion elle s'évanouit et se réveille... 25 ans plus tôt !
La marque du metteur en scène : sa réalisation veloutée et élégante, à l'intelligence souvent renversante et qui porte formidablement le scénario (la mise au point lorsque Peggy retrouve la maison de ses parents, l'effet miroir de fin...etc), pour une douce plongée dans le passé, au gré d'images délicates et superbes.
Mais plutôt que d'en faire une comédie facile sur le choc des générations, Coppola compose une chronique douceâtre et à moitié nostalgique, véritable plongée dans les souvenirs d'une jeune femme devenue mère, posant de nombreuses questions existentielles et notamment la suivante : et si vous pouviez revivre votre adolescence en connaissance de cause ? Remettre à plat tous vos choix, prendre des chemins qui n'étaient pas encore tracés, laisser souffler un vrai vent de liberté sur votre existence ? Avec le recul de l'âge adulte. Pourrait-on échapper à notre futur comme on le ferait de notre destin ?
A la fois réflexif et léger, Peggy Sue got married n'a pas pris une ride et le duo K. Turner et N. Cage fait encore de sacrées étincelles.
Et puis merde : qu'est-ce que ça peut être beau une Edzel !!
NOTE : 15-16 / 20
