L'enterrée vivante 3.0
Une femme se réveille dans un caisson cryogénique
médicalisé, dans un arnachement étrange
et sans aucun souvenir. Son seul lien avec l'extérieur
: un assistant électronique.
Outre une intrigue des plus solides, distillant agréablement
sa résolution via un puzzle mental, Aja excelle à
se renouveler sans cesse dans un environnement absolument limité.
Et c'est en soit une prouesse, en plus d'être fort agréable
à nos yeux.
Côté scénario le suspens nous manipule aisément,
et ce sur 1h40 -ou presque-, rebondissant avec aplomb et avançant
sans tiquer, sachant tisser des mailles serrées.
Mélanie Laurent fait le show, inondant l'écran
à chaque scène.
Mais le plus délicat dans ce type de film, c'est bien
évidemment de l'achever décemment : et justement
celui-ci se dévoile un peu rapidement, donnant tous les
éléments nécessaires à notre compréhension
et semblant avoir usé toutes ses cartouches, moins surprenant
qu'il n'y paraissait. Et s'il est vrai qu'il y a une certaine
perte d'intérêt dans sa seconde moitié,
un ultime rebond salvateur permettra à Oxygène
de se conclure sur une bonne note.
NOTE : 15-16 / 20