Oseam |
Sung BAEK-YEOP |
(15-16) |
A mi-chemin entre le chef-d'oeuvre "Le tombeau
des lucioles" (pour l'émotion) et le beau "Printemps,
été, automne, hiver et printemps" (pour le bouddhisme,
le temple et l'isolement), Oseam est un film renversant, techniquement
très abouti et esthétiquement sublime ou l'émotion
va crescendo (les orphelins, le handicap, la séparation et des
retrouvailles surprenantes) jusqu'en un final énigmatique et boulversant.
Sur un scénario aussi simple que brillant, un drame qui ne verse
pas dans le mélo facile (la fillette aveugle qui a vu sa mère
mais ne pourrait la reconnaitre, son frère qui ne la jamais vu
mais saura la trouver...), réalisé brillamment (la fin sait
concentrer l'émotion dans le montage, les inserts et les effets
de style) et aussi touchant qu'un dessin animé peut l'être. |