Se nourrir sans effort et, donc, finir par se gaver puisque
grisé par une telle facilité, plutôt que
de faire l'effort de chercher sa nourriture. Ca commence comme
une fable visant clairement la société de consommation
mais le scénario ne prend pas le bon virage et le thème
est vite oublié. Ou presque. L'histoire préfère
se concentrer sur le personnage définitivement translucide
du maire, symbole de la main-mise de l'homme sur la nature /
les animaux pour de basses raisons pécunières,
et se lance dans une lutte Homme Vs Ecureuils, banalisant sa
thématique... Alors il faudra se concentrer sur une animation
remuante, d'assez bons gags (celui de la chanson, notamment)
mais un fond pas très follichon et moult problèmes
de cohérences ; un parc détruit par la vitesse
des engins avant même le 1er coup de pelle, les méthodes
de la mairie, totalement illégales -même aux USA
de Trump,- et qui n'inquiète que trop peu de gens, un
maire qui ne tue pas l'écureuil quand il "en a la
chance" (sur le balcon). Il ne faut clairement pas trop
réfléchir, le scénario étant qui
plus est hautement prévisible et totalement assujetti
à l'action. Quant à ces arbres qui, à la
toute fin, semblent pouvoir repousser en un clin d'oeil, ce
n'est absolument pas pédagogique... du tout.
NOTE : 8-9 / 20