Oliver
Twist |
(15-16) |
Un conte de fée aux confins du fantastique qui
reste très sombre malgré le happy end. Fantastique comme
cette photo carrément inspirée de l’expressionnisme
allemand qui donne une impression irréelle (le début) ou
sordide (Londres). Fantastique comme cette réalisation qui insiste
sur le grotesque des personnages (les gros plans très laids), qui
surligne, insiste encore sur les scènes (beaucoup de changements
d’angles audacieux, des contre-plongées terrifiantes) mais
se ramollie vers la seconde moitié. Fantastique comme les décors
oppressants et sâles, comme les acteurs que l’on croirait
sortis d’un dessin animés. Fantastique, je l’oubliais,
comme le jeu des ombres, assez évocateur. Et puis une bonne adaptation
qui colle à l’atmosphère du roman et magnifie ses
qualités. Du D. Lean surprenant et agréable à souhait.
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