Ondine : si son amant la quitte, il en meurt.
Après une rupture, Ondine tombe folle amoureuse d'un
plongeur.
Petzold impose son rythme, contemplatif, pour nous narrer une
version moderne et contemporaine de la légende germanique.
Mise à part les clins d'oeil au récit originel
-ou plutôt à son héroïne, nymphe s'il
en est- le film peine à avancer (les longues leçons
d'histoire sur l'architecture de Berlin) et nous raconte une
histoire d'amour comme le cinéma nous en a déjà
raconté des milliers. Pas plus originale, pas plus sensible,
pas plus sensuelle, pas plus touchante.
Emballée avec la plus grande platitude, l'oeuvre manque
de tout, et avant toutes choses d'originalité et de substance.
Affreusement banal, il lui restera, dans sa seconde moitié,
cette épice fantastique, ce petit parfum de souffre ;
et les magnifiques yeux de Paula Beer. Tout cela comme une métaphore
de la complexité des relations amoureuses ? Je ne suis
pas tout à fait convaincu...
NOTE : 10-11 / 20