Tellement plus classique qu'on nous l'a vendu : le monde du
"grand" banditisme" romain, ou quand de super
pouvoir tombent entre de "mauvaises" mains. La seule
originalité du pitch étant que le héros
du film est un voleur ? Oui... ce n'est pas non plus le bad-guy
auquel on s'attendait. Voyons les choses autrement : c'est plutôt
l'histoire d'un méchant qui refuse de devenir un super-méchant
et va se métmorphoser petit à petit en super-gentil,
en se découvrant un but positif. Point. Oeuvre passable
qui s'appuie sur ce seul semblant d'originalité et dont
le scénario est vraiment plombé. Acquisition des
pouvoirs, découvertes des possibilités, utilisation.
On retiendra cependant que l'oeuvre est pas mal mise en image,
qu'une pointe de gore vient égayer ce petit monde, que
les personnages cartoonesques vont tout à fait avec le
propos ; le héros amoral mais gentil, un peu fade, la
femme-enfant sexuée qui croit vivre dans un manga, le
gangster raté mais sadique... Il y a bien quelques drames
qui sont ourdis (la mort du père, le passé du
héros), mais le film refuse de jouer avec cette dramaturgie
et, finalement, ne délivre aucune émotion. Trop
limpide derrière ses élans d'originalité.
NOTE : 8-9 / 20