Afin de sauver son "yang", Ne zha part à la recherche d'un élixir, pendant que leur cité est assiégée.
Le fond du scénario change de nos habitudes occidentales, c'est même parfois aussi déconcertant que réjouissant, cependant la trame demeure vite brouillonne et bombardée d'informations, entichée d'un humour très puéril et tout aussi envahissant, principalement destiné à satisfaire les familles (chinoises). Mais il faut bien avouer que visuellement le film m'a complètement renversé, un vrai petit miracle d'animation : depuis les décors majestueux, l'inventivité constante, le souci du moindre détail, jusqu'aux séquences épiques et époustouflantes. C'est même complètement monstrueux, bien que cela cache souvent une naïveté globale phénoménale.
Le film a tendance à en faire toujours trop -même si on ne le lui reprochera pas visuellement- et il sacrifie beaucoup au gigantisme, de manière presque étouffante. Scénaristiquement il devient rapidement pesant, partant dans toutes les directions et nous perdant au passage dans cette alignement de batailles sans fin et son trop-plein de personnages. Nous et surtout notre attention.
Les personnages ne soulèvent d'ailleurs pas pas la moindre empathie, pas plus que d'émotions a minima, et Ne Zha semble tellement immortel que l'on ne tremblera jamais pour lui. Son côté maléfique demeure gentillet et peu exploité de façon digne.
Reste -encore et une fois- le travail époustouflant des ces 4000 animateurs mis à contribution, pour ce rendu inédit qui a du faire trembler Pixar.
NOTE : 12 / 20
