Une séquelle et une réussite pour plusieurs raisons
: d’abord grâce au le quatuor génial de scénaristes
qui a su donner vie à une véritable suite de bout
en bout passionnante, bien que forcément en-deça
de l’original. Ce gamin sans enfance, curiosité
scientifique, les multiples rebondissements (le chien mutant)
de même que les sentiments jamais mièvres, la morale
à la « Freaks » (la fabuleuse ultime scène),
les effets toujours aussi réussis et qui accentuent la
tragédie de cette sombre histoire où le héros
n’en jamais vraiment un (impuissant malgré sa grande
intelligence) sauf dans la logique finale. Walas se débrouille
mais a du mal à mettre en scène peur et sentiments,
la musique ne vaut pas la bande son et on retiendra quelques
scories scénaristiques. Ce film surprenant déplace
l’action psychologique et les scènes de métamorphose
(rapides) sur la critique du monde scientifique en y apportant
une certaine noirceur. Réjouissant et gore à souhait,
répondant à une certaine tradition des films de
monstres héritée de Frankenstein.
NOTE : 13-14 / 20