Milla, son mari, et les jeux vidéos.
Projetés dans un monde parallèle et désertique
des quidams armés jusqu'aux dents sont assaillis par
des monstres des sables. Un peu comme dans Dune... mais sans
l'ombre d'un scénario. Car les personnages demeureront
de sombres inconnus pour nous, spectateurs -aucun attachement
possible- et de la simple chair à canon pour les scénaristes.
Parce que les codes de ce monde resteront flous plus que mystérieux
et que l'on restera totalement sur notre faim ; tout du moins
le dilletante.
Le jeu est sans doute passionnant mais ici le "shoot 'em
up" de monstres est profondément rasoir ; un univers
"original" mais que l'on se garde de développer,
où chaque scène sent le déjà vu,
est raccourci au maximum. La dernière partie serait la
plus intéressante (en omettant les incohérences
et un final très Z...) : elle est réduite à
peau de chagrin, dans tous les sens du terme. Temporellement
et scénaristiquement.
Paul Anderson met les pieds dans le plat, sans l'ombre d'une
personnalité, d'un regard, aidé uniquement d'un
montage épileptique très vite insupportable.
On se contentera d'un film d'action et de SF indigent qui fait
péter les millions de dollars.
NOTE : 5 / 20